Les bois sont brûlés en surface, soit, 1 face, 1 face + 2 cotés ou 4 faces.
Les différents types de brûlage sont :
En option ils peuvent recevoir une lasure de finition extérieure ou une huile spéciale.
Ils peuvent être brossés, pailletés, recevoir des finitions métal oxydé, puis vernis et/ou recevoir un aspect « Antic Crackle » ou « Crackle Spirit »
Tous les modèles de panneaux peuvent recevoir un traitement par brûlage. Notamment brûlé « Crocodile » qui présente une très forte carbonisation lui donnant cette aspect caractéristique craquelé.
Comme pour les planches en bois brûlé, ils peuvent recevoir un traitement protecteur et une finition à la demande.
Finition brossée, pailletée ou traitement métal oxydé.
Aménagez et décorez votre intérieur avec le bois brûlé, grâce aux différents types de traitement disponibles et aux finitions proposées.
Ci-après vous découvrirez les traitements proposés ainsi que quelques exemples de réalisations. Laissez aller votre imagination et vous serez conquis par la chaleur du bois massif.
aspect mat
aspect brillant
aspect mat
aspect brillant
aspect mat
aspect brillant
cuivre oxydé
bronze oxydé
bardage mélèze de Sibérie
panneau 3D brûlé
panneau 3D brûlé
panneau 3D brûlé
Bois brûlé – lambris aspect mat
épicéa aspect mat
épicéa aspect mat
Bois brûlé – lambris
Bois brûlé – bardage en acacia
Bois brûlé – bardage en épicéa
Bois brûlé – bardage en acacia
Bois brûlé – bardage en épicéa
Le brûlage confère au bois une structure hétérogène. Quatre couches peuvent être distinguées (en allant de l’extérieur à l’intérieur de la façade):
Cette méthode se distingue d’autres traitements thermiques du bois par torréfaction ou rétification. En effet, ces méthodes dégradent la structure ligneuse du bois et le rendent impropre à l’utilisation comme bois de structure. Ce n’est pas le cas du bois brûlé, puisque seule la surface est concernée par la combustion. Le bois massif qui compose le reste de la planche conserve sa capacité structurelle.
Le bois brûlé a une surface composée de charbon. Le carbone qui le compose a une conductivité thermique nettement plus faible de 0,055 W/mK, et est donc beaucoup plus lent à prendre feu que du bois massif avec une conductivité thermique de 0,36 W/mK7.
Une étude de la Kansai Association for the Research in Traditionnal Housing, au Japon, a démontré qu’une maison de ville traditionnelle (machiya) bardée de bois brûlé mettait plus longtemps à s’embraser qu’une façade avec un bardage en bois massif non traitée. La température de la façade en shou-sugi-ban augmente plus lentement que les autres, et se maintient à un degré moins élevé lorsqu’elle s’embrase.
Le bois brûlé se présente comme une option intéressante dans la lutte contre l’incendie dans les constructions en bois. En théorie, s’il est correctement dimensionné, un bois brûlé pourrait donc être utilisé comme bois de charpente.
Résistance aux insectes xylophages
La surface de carbone n’a pas d’intérêt nutritif pour les insectes xylophages. La couche de bois pyrolysé en dessous ne comporte quasiment plus de cellulose ni d’hémicellulose, et a donc également très peu d’intérêt nutritif.
Résistance aux champignons lignivores
Les champignons lignivores ont la capacité de digérer les composants qui assurent la rigidité structurelle du bois : la lignine et la cellulose. Ils se développent lorsqu’ils bénéficient de cette source nutritive, ainsi que d’une humidité et une chaleur suffisantes. La surface charbonneuse du bois brûlé ne contient pas d’éléments nutritifs pour les champignons et n’est donc pas menacée. En revanche, le reste non brûlé de la planche doit être protégé des champignons par une mise en œuvre stratégique : la pose choisie doit permettre à l’eau de s’écouler afin d’éviter la stagnation et garantir une bonne ventilation des planches.
Intérêt écologique
Le yakisugi connaît un regain d’intérêt dans les projets architecturaux visant à la haute qualité environnementale. De ce point de vue, la technique traditionnelle présente effectivement plusieurs avantages :
Dans le cas d’une production industrielle, ces avantages peuvent rapidement disparaître. En effet, de nombreuses entreprises proposent des finitions utilisant des produits de synthèse (colorants, vernis, lasure, peinture ou résine). Cette utilisation peut avoir une visée esthétique (donner une teinte que le bois ne possède pas naturellement, changer sa texture) ou pratique (prolonger la vie du bois), mais a un impact sur l’environnement. Elle obligera également l’utilisateur à entretenir régulièrement le bois, ce qui n’est pas nécessaire pour un bois brûlé non traité.
Intérêt esthétique
Le bois brûlé originel est de couleur noir charbon. Sa surface a une texture écailleuse plus ou moins épaisse et dense. Couleur et texture peuvent facilement être associées à d’autres matériaux, dans le but d’obtenir une réalisation plus contemporaine.
Plusieurs paramètres sont modifiables en fonction de l’apparence finale souhaitée : température et durée de brûlage, méthode de brûlage, essence de bois employée et traitement de surface (brossage, huile, vernis, etc.).
Vieillissement
Une fois posé et soumis aux aléas climatiques, le bois brûlé change d’aspect. Ce processus est normal et doit être pris en compte lorsqu’on prévoit d’installer ce matériau. Le vieillissement est plus ou moins long et homogène : il dépend notamment de la méthode de brûlage, de la qualité et du type de pose, et de l’orientation de la façade.
On peut distinguer plusieurs étapes dans le vieillissement du matériau lorsqu’il n’est pas traité :